Ayant passé un certain temps sur le dessin avec l’encre, j’avais besoin de renouer avec l’odeur de l’essence de térébenthine et de la couleur. J’apprécie les petits formats qui permettent de changer de sujet plus rapidement, et de rester toujours à la limite d’une peinture trop finalisée. C’est aussi la possibilité de changer un peu ma manière de peindre, de faire des tentatives techniques ou tout simplement d’expérimenter des rapports de couleur différents. Les trois premières huiles ont pour sujet le Morbihan, la côte sauvage de Quiberon (comme bien souvent). Les quatre peintures suivantes sont des représentations de villages du Vaucluse.
J’ai employé différentes manières pour traiter ces sujets. Une touche plus libre pour les paysages de mer et une expression en applat, basée davantage sur les contrastes pour les villages. J’ai imaginé les maisons comme des cubes de construction, s’emboîtant les uns dans les autres. Il y a souvent un équilibre à trouver entre le respect de la perspective et la liberté d’expression. La dernière huile est en cours de réalisation et sera plus “structurée”.
En cours de réalisation…
Ah ah ! Tu es intoxiquée, shootée à la térébenthine. C’est peut-être un bon antivirus. En tout cas liée à la peinture, il est évident que c’est un anti-ennui. On reverra les paysages en live si on passe à travers cette “saloperie”, sinon on les emportera dans nos souvenirs 😉
Je ne sens plus la thérébentine tant elle a tout imprégné…bien que ma production n’a rien à voir avec la tienne !!!!!j’aime infiniment le n°3 bretagne, les belles teintes… et ta nouvelle technique pour le village-boite, une nouveauté qui te va très bien. Bretagne et vaucluse sont totalement différenciées. Quand reverra-t-on ces beaux paysages en live ???????
Oui une odeur que j’ ai tant aimé et qui me manque encore aujourd’hui , elle est comme un parfum , voir une drogue qui accompagne les rêve et les fantasmes , merci de nous les faire partager avec te œuvres Serge , Amitiés
Un peu d’évasion et de couleurs dans ce monde confiné nous ouvrent une fenêtre sur l’extérieur si difficile à fréquenter par les temps qui courent, Fais nous rêver encore Serge!!!!
work in progress